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Relevant de la filière médico-sociale, les auxiliaires de puériculture contribuent au développement et à l’éveil des enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

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1 – Quelle est la structure de ce cadre d’emplois ?

 

Ce cadre d’emplois de la filière médico-sociale relève de la catégorie C et comprend trois grades :

  • auxiliaire de puériculture de 1re classe
  • auxiliaire de puériculture principal de 2e classe
  • auxiliaire de puériculture principal de 1re classe.

Ces grades correspondent respectivement aux échelles de rémunération 4, 5 et 6.

 

2 – Quelles sont les missions de ces agents ?

 

Les auxiliaires de puériculture exercent principalement au sein des structures d’accueil de jeunes  enfants (crèche,        halte-garderie…). Ces agents peuvent également assurer leurs fonctions dans les centres de consultations spécialisées pour enfants, les centres de Protection maternelle et infantile (PMI). Selon les dispositions de leur statut particulier, ils participent à l’élaboration et au suivi du projet de vie de l’établissement. Ils prennent en charge l’enfant individuellement et en groupe, collaborent à la distribution des soins quotidiens et mènent les activités d’éveil qui contribuent au développement de l’enfant.

 

3 – Comment peut-on accéder à ce cadre d’emplois ?

 

Les auxiliaires de puériculture de 1re classe sont recrutés parmi les candidats inscrits sur une liste d’aptitude établie après concours sur titres avec épreuves. Un décret du 18 mars 1993 modifié détermine la nature et les modalités de ces épreuves. Désormais, le concours d’auxiliaire de puériculture territorial ne comporte qu’une épreuve d’admission, celle d’admissibilité ayant été supprimée en 2008. Cette épreuve consiste en un entretien d’une quinzaine de minutes permettant d’apprécier les capacités professionnelles du candidat, ses motivations et son aptitude à exercer ses missions.

 

4 – Quelles conditions doivent remplir les candidats ?

 

Le concours d’accès au cadre d’emplois est ouvert aux candidats remplissant les conditions générales d’accès à la fonction publique. Ceux-ci doivent également être titulaires du certificat d’auxiliaire de puériculture institué par le décret du 13 août 1947, ou du certificat d’aptitude aux fonctions d’auxiliaire de puériculture, ou du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture. Le concours d’accès au cadre d’emplois des auxiliaires de puériculture est également ouvert aux personnes ayant satisfait, après 1971, à l’examen de passage de première en deuxième année du diplôme d’Etat d’infirmier ou, après 1979, du diplôme d’infirmier de secteur psychiatrique.

 

5 – Quelles sont les modalités d’organisation des concours d’accès ?

 

Chaque session de concours fait l’objet d’un arrêté d’ouverture qui précise la date limite de dépôt des inscriptions, la date et le lieu des épreuves, le nombre des postes à pourvoir et l’adresse à laquelle les candidatures doivent être déposées. Pour les concours d’accès aux cadres d’emplois des auxiliaires de puériculture territoriaux, les arrêtés d’ouverture sont publiés dans au moins un quotidien d’information générale à diffusion régionale, deux mois au moins avant la date limite de dépôt des dossiers de candidature.

En outre, ils sont affichés dans les locaux de la collectivité ou de l’établissement qui organise les concours, ainsi que dans ceux de la délégation régionale ou interdépartementale du Centre national de la fonction publique territoriale du ressort de l’autorité organisatrice ou du centre de gestion concerné. Pour les concours externes, ils le sont également dans les locaux de Pôle emploi.

 

6 – Quelles sont les conditions de titularisation ?

 

Une fois recruté, l’agent est nommé stagiaire par l’autorité territoriale investie du pouvoir de nomination, pour une durée d’un an. Les agents qui, avant leur nomination, ont déjà la qualité de fonctionnaire, sont dispensés de stage, à condition d’avoir accompli au moins deux ans de services publics effectifs dans un emploi de même nature.

Si le stage a été satisfaisant, l’agent est titularisé par décision de l’autorité territoriale, au vu notamment d’une attestation de suivi de la formation d’intégration établie par le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT). Dans le cas contraire, l’agent est soit licencié, s’il n’avait pas déjà la qualité de fonctionnaire, soit réintégré dans son corps, cadre d’emplois ou emploi d’origine. Exceptionnellement, le stage peut toutefois être prolongé pour une durée maximale d’un an.

 

7 – Quelles formations doivent suivre les agents ?

 

Les auxiliaires de puériculture doivent suivre, dans l’année suivant leur nomination, une formation d’intégration de cinq jours. Ensuite, ils sont astreints à suivre une formation de professionnalisation au premier emploi, de trois jours, dans un délai de deux ans après leur nomination (ou le cas échéant, leur détachement, lire la question n° 8). A l’issue de ce délai de deux ans après leur accès au cadre d’emplois, ils ont l’obligation de bénéficier d’une formation de professionnalisation tout au long de la carrière, à raison de deux jours par période de cinq ans. Enfin, lorsqu’ils accèdent à un poste à responsabilités, ils doivent participer, dans les six mois à compter de leur affectation sur l’emploi considéré, à une formation de trois jours. En cas d’accord entre l’agent et l’autorité territoriale dont il relève, la durée de ces différentes formations peut être portée à dix jours.

 

8 – A quel déroulement de carrière peuvent prétendre ces agents ?

 

Les auxiliaires de puériculture ont vocation à bénéficier d’un avancement d’échelon. Les échelles 4 et 5, dont relèvent respectivement les auxiliaires de puériculture de 1re classe et les principaux de 2e classe, comptent onze échelons. L’échelle 6, dont relèvent les principaux de 1re classe, en compte sept. Les auxiliaires de puériculture peuvent également bénéficier d’un avancement de grades. Ceux de 1re classe qui atteignent le 5e échelon de leur grade et y comptent au moins six ans de services effectifs, peuvent être nommés principaux de 2e classe, après inscription à un tableau annuel d’avancement. Les auxiliaires de puériculture principaux de 2e classe justifiant d’au moins deux ans d’ancienneté dans le 6e échelon de leur grade et comptant au moins cinq ans de services effectifs dans leur grade, peuvent accéder au grade de principal de 1re classe.

 

9 – Quelles sont les conditions de détachement ?

 

Seuls peuvent être détachés dans le cadre d’emplois les fonctionnaires de catégorie C, titulaires d’un grade ou occupant un emploi dont l’indice brut de début est au moins égal à l’indice correspondant au 1er échelon, respectivement, du grade d’auxiliaire de puériculture de 1re classe (indice 298), de principal de 2e classe (299) et de principal de 1re classe (347). De plus, le fonctionnaire doit être titulaire de l’un des titres requis pour l’accès au cadre d’emplois. Le détachement est prononcé à équivalence de grade, soit à l’échelon que les intéressés ont atteint dans leur grade ou emploi d’origine lorsque ce grade ou emploi relève de l’une des échelles 4, 5 et 6, soit à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur lorsqu’ils relèvent d’une autre grille indiciaire. Les fonctionnaires détachés depuis au moins un an peuvent, sur leur demande, y être intégrés.

 

10 – A quelle rémunération peuvent prétendre ces agents ?

 

Les auxiliaires de puériculture relèvent, selon leur grade, des échelles 4, 5 et 6 de rémunération dont les indices bruts minimum et maximum sont les suivants :

  • échelle 4 : 298-413 ;
  • échelle 5 : 299-446 ;
  • échelle 6 : 347-479.

Au 1er janvier 2011, le traitement brut mensuel (soumis à retenue pour pension) d’un auxiliaire de puériculture de 1re classe est de 1 357 euros en début de carrière et atteint environ 1 709 euros au dernier échelon. Un auxiliaire principal de 2e classe perçoit de 1361 euros à 1815 euros et celui de 1re classe de 1 505 à 1 926 euros environ. Au traitement indiciaire, s’ajoutent l’indemnité de résidence et, le cas échéant, le supplément familial de traitement et les différentes indemnités dont bénéficient les auxiliaires de puériculture.

 

 

 

 

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